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uganda

De beaux arbres en devenir

Enseigner l'amour de l'Autre parmi les jeunes réfugiés en Ouganda

September 30, 2022

par Linda Espenshade

C’est comme si deux années d’énergie refoulée se déversent par les fenêtres et la porte ouvertes de l’école maternelle pour arriver jusqu’à moi, m’emportant dans sa vague. Mon corps se met à bouger au son des comptines que répètent ensemble les enfants de l’école maternelle ougandaise.

« I give you the ball » (je te donne le ballon), énonce l’institutrice en anglais en tendant un ballon de football jaune miniature à un élève chanceux, qui se trouve dans le premier des trois niveaux de l’école maternelle. Les autres camarades de classe, âgés de 3 à 8 ans, brandissent leurs ballons imaginaires.

« I put it here » (je le mets là), crient-ils en anglais, en posant leurs « ballons » sur leur hanche gauche. Je croise le regard d’une élève curieuse qui observe cette femme âgée aux cheveux blancs et à la peau blanche. Nous nous sourions, puis elle rit lorsque je commence à suivre les mouvements. Je passe ma « balle » sur l’autre hanche tandis que les enfants chantent : « I put it here! »

« We all play better! » (Nous jouons tous mieux), crient au moins 40 enfants en brandissant leurs ballons. Je frappe dans mes mains, alors qu’ils recommencent la comptine qui les aide à apprendre des mots anglais. 

teacher handing ball to student

L’enseignante Margaret Aseera apprend à ses élèves des mots d’anglais en utilisant une comptine avec des balles réelles et imaginaires. Elle dirige les plus jeunes élèves de l’école primaire P4T du camp de réfugiés de Kyangwali. Photo MCC/Matthew Lester

Les élèves de l’école maternelle et primaire Planifier pour demain (Planning for tomorrow, P4T), allant de la maternelle à la septième année, sont des réfugiés. Leurs familles ont fui les violences en République démocratique du Congo et ont traversé la frontière ougandaise pour trouver la sécurité et de la nourriture dans le camp de réfugiés de Kyangwali. Les enfants, qui parlent surtout le swahili, doivent apprendre l’anglais, langue commune de l’Ouganda.

Cependant, au cours des deux dernières années, 2020 et 2021, le gouvernement ougandais a fermé les écoles pour empêcher la propagation de la COVID-19. Pendant la pandémie, les élèves devaient rester à la maison pendant que leurs parents essayaient de trouver du travail. Les enseignants ont quitté l’école, car ils avaient besoin de gagner leur vie.

Lors de ma visite en février avec le photographe indépendant Matthew Lester, les écoles venaient de rouvrir quelques semaines auparavant. Les administrateurs de P4T cherchaient encore comment gérer l’afflux d’élèves qui déborde la capacité des salles de classe et le nombre d’enseignants. Nous étions là pour recueillir des histoires et des photos pour le Comité central mennonite ; celui-ci soutient les deux programmes préscolaires de P4T : l’école P4T et l’école maternelle et primaire Nouvel espoir (New Hope).

« Les enfants aiment beaucoup être ici », déclare Daniel Ameny, directeur général de P4T, qui n’est pas le nom de l’école uniquement, mais aussi celui de l’organisme ougandais à but non lucratif, P4T Mouvement de jeunesse (Youth Organisation) qu’Ameny a aidé à créer. Lui-même réfugié, Daniel Ameny s’est engagé à mettre sa compassion et son diplôme universitaire au service de ses prochains.

 

ugali and beans

Les enfants qui viennent à P4T reçoivent de grandes portions d’ugali (maïs cuit) et de haricots deux fois par jour, afin de s’alimenter suffisamment en dépit du fait qu'ils ne mangent pas à la maison. Les administrateurs de l’école affirment qu’ils cherchent à améliorer la valeur nutritive des repas. Photo MCC/Matthew Lester

Les élèves reçoivent deux repas par jour, ce qui leur permet de tenir le coup si leurs parents n’ont pas d’argent pour leur acheter de quoi manger le soir, explique Ameny. À l’école, on encourage les élèves à parler et à s’exprimer ; les punitions physiques ne sont pas autorisées.

Ce n’est pas toujours le cas à la maison, précise Ameny. Les parents ont subi des traumatismes et n’ont pas beaucoup de ressources émotionnelles. Ils éduquent leurs enfants « à la dure », comme ils ont été éduqués.

« Et il y a la pauvreté, réellement, le rapport est tellement fort parce qu’un parent se bat pour mettre de la nourriture sur la table. Et il n’a pas le temps de traiter les enfants avec douceur, parce qu’il est occupé, son esprit est chargé… si un enfant dérange (un parent), c’est soit une gifle, soit un coup de pied. »

father and daughter

Mukombe Mulomba espère que sa fille Racheal Safari, 11 ans, terminera sa scolarité et enseignera aux autres. Il se dit préoccupé par les nombreuses violences commises contre les enfants qu’il constate dans la communauté. « Un enfant ne sera pas toujours un enfant. Trouvons un moyen de faire les choses différemment » Photo MCC/Matthew Lester

D’autres enfants sont traumatisés par les circonstances. Chez Diana Sila, 6 ans, sa grand-mère de 84 ans, Jane Kisimbe, s’occupe d’elle et de ses quatre frères et sœurs, tous âgés de moins de 14 ans. Au vu de l’âge de Kisimbe, je me demande si elle ne serait pas une arrière-grand-mère, mais je ne cherche pas à savoir. 

Kisimbe dit qu’elle a fui la RD du Congo avec les enfants il y a trois ans après que les rebelles ont tué leur père. Leur mère est arrivée plus tard, mais quelques mois après son arrivée, elle est décédée de maladie.

Je lui demande, en tant que grand-mère, comment elle fait face à la mort de sa fille. 

« Pour l’instant, je me réjouis que ces enfants aillent à l’école. À tout moment, je peux mourir, mais quel sera leur avenir s’ils ne vont pas à l’école ? » soupire-t-elle. Trois d’entre eux sont scolarisés. Les deux plus âgés aident à la maison.

Je suis heureuse que les enseignants et le personnel qui ont participé chaque année aux formations financées par le MCC aient déjà appris à maintenir un environnement de classe sécuritaire. Ils ont également appris à reconnaître un élève qui est particulièrement traumatisé et à l’aider.

Dans chaque école, un conseiller gère les problèmes de maltraitance parentale et de traumatisme grave. Le MCC soutient également la formation des parents afin qu’ils puissent eux aussi mieux comprendre l’impact du traumatisme sur eux-mêmes et sur leurs familles.

Je pense au traumatisme auquel les petits-enfants de Kisimbe seront confrontés à sa mort, et je demande au personnel de P4T ce qui leur arrivera. 

Le garçon de 13 ans sera responsable de ses frères et sœurs, m’informent-ils.  

grandma and grandson

Jane Kisimbe, 84 ans, est la seule personne qui prend soin de ses cinq petits-enfants, mais elle ne va pas bien. Si elle meurt, son petit-fils de 13 ans, à l’arrière-plan, sera responsable de ses jeunes frères et sœurs. Photo MCC/Matthew Lester

Je jette un coup d’œil au garçon, tout menu, assis tranquillement auprès des adultes, et je pense à la lourde charge qu’il devra supporter pour nourrir sa famille. Le HCR fournit encore un peu de nourriture, mais cela cessera un jour.

Le gouvernement ougandais soutient-il les orphelins réfugiés, ai-je demandé. Non. Existe-t-il un système de placement en famille d’accueil ? Non. Qui s’occupera d’eux ?

P4T veillera sur eux, affirme Ameny, tout en me rappelant que cette situation n’est pas inhabituelle dans ce camp d’environ 140 000 réfugiés. De nombreuses familles luttent ainsi. 

Avant de dire au revoir à grand-mère Kisimbe, je m’assois à côté d’elle et lui montre des photos de ma petite-fille, qui est maintenant un bambin. Nous sourions et rions ensemble, partageant le bonheur de constater l’innocence d’un petit enfant.

Je me demande si grand-mère Kisimbe pense à l’injustice de la situation, à ce que ses petits-enfants ont dû affronter par rapport à ce qu’elle peut présumer être les privilèges de ma petite-fille. Je sais que j’y pense. La seule souffrance que connaît ma petite-fille est la fièvre et un genou écorché dans la cour de récréation. 

À l’école, les ouvriers préparent les fondations de l’aire de jeux financée par le MCC. Il reste à installer deux systèmes de collecte des eaux de pluie pour que les enfants d’âge préscolaire puissent se laver les mains et boire de l’eau propre.

bare playground field

Le MCC finance la construction d’une aire de jeux autour de laquelle sera installée une clôture avec des fleurs, une manière de dire aux enfants que le jeu est important et qu’ils sont dignes de voir un peu de beau autour d'eux. Photo MCC/Matthew Lester

Le MCC fournira des pupitres en bois pour les nouvelles salles de classe en cours de construction. Il est essentiel d’avoir plus de salles de classe, car en février, deux enseignants de maternelle ont dû enseigner deux classes différentes dans une seule pièce de 600 mètres carrés.

Lorsque je travaillais comme enseignante il y a des années, je pensais que cinq classes de 30 lycéens qui savaient s’asseoir et être généralement silencieux, c’était beaucoup. Par contre, avoir une salle de 40 à 50 enfants d’âge préscolaire qui se tortillent me paraît inconcevable, et encore moins dans une classe partagée.teacher using white board to teach students numbers

Rachel Komuhendo, responsable de la classe préscolaire la plus préparée à passer à l’école primaire, observe les élèves qui veulent venir au tableau blanc et écrire le nombre de tasses. Photo MCC/Matthew Lester

Je demande à Margaret Aseera, qui a enseigné la comptine du ballon à la plus jeune classe, comment elle gère les élèves les plus jeunes dans une classe.

Elle dit qu’elle les fait participer avec des rimes, des chansons et des mouvements physiques. Les élèves apprennent en répétant ce qu’elle dit. Elle utilise également des cubes de couleur et d’autres objets de jeu provenant d’une boîte de fournitures fournie par le MCC à chaque école, pour les aider à apprendre leurs couleurs, à compter et à partager.

Et puis, ajoute-t-elle, « J’aime les enfants ! ».

P4T doit relever de nombreux défis, notamment retenir les enseignants et respecter son budget. Certains parents peuvent payer les frais de scolarité, d’autres donnent de la nourriture ou font du bénévolat, mais le montant des contributions des parents a considérablement diminué lorsque la pandémie a affecté leurs perspectives d’emploi. Le personnel consent des sacrifices financiers parce qu’il est dévoué aux élèves et à la communauté. 

J’aime le proverbe que partage Sumi Hamid, le directeur des opérations : « Si un arbre est tordu dès le départ, vous ne pourrez jamais le redresser. Les enfants d’âge préscolaire sont comme des arbres qui ont besoin d’acquérir des habitudes saines, du lavage des mains au partage. 

Si on peut leur apprendre lorsqu’ils sont encore jeunes, quand ils seront grands, ils pourront devenir de beaux arbres. »

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