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  3. Le grand concours de cuisine de Mwenezi
Zimbabwe

Le grand concours de cuisine de Mwenezi

Comment le concours « Les hommes peuvent cuisiner » est en train de transformer une communauté au Zimbabwe

September 8, 2021

par Jason Dueck

Tout le dur labeur de Joseph Gudo se résume en une petite assiette de nourriture. Il a travaillé pendant des mois dans les champs et a passé d’innombrables heures en cuisine pour préparer ce plat : un tas de niébé (ou pois à l’œil noir) en purée, assaisonné d’une pincée de poivre de Cayenne et agrémenté de tomates en dés et de poivrons verts. Cela représente le fruit de son labeur, et cette assiette est le reflet de son cœur et son âme.

Ce simple repas a valu à Gudo et à ses coéquipiers le premier prix du tout premier concours Les hommes peuvent cuisiner. Ce plat a également confirmé ce qu’il avait appris tout au long de l’année, à savoir que la cuisine n’est pas une activité réservée aux femmes.

Plates of food arranged on a table with notecards describing each of their contents. Les derniers plats que l’équipe de Jawanda Clemence a présentés lors de la première compétition Les hommes peuvent cuisiner en 2018 dans le village de Chinyause, au Zimbabwe. Les plats comprennent une variété de niébé, de pois cajun et de lablab, préparés de diverses manières.La lutte contre la pauvreté (SCORE) photo/Alice Chauke (2018)

Le sexisme dans la cuisine et au-delà

La croyance selon laquelle la cuisine est réservée exclusivement aux femmes n’est pas propre au foyer de Gudo, dans le district de Mwenezi, dans le sud du Zimbabwe. Depuis des milliers d’années, dans de nombreuses cultures, on confie aux femmes la charge de toutes les tâches domestiques. Cependant, lorsque le personnel de La lutte contre la pauvreté (SCORE), un partenaire du MCC dans la région, a lancé un projet visant l’enseignement de compétences agricoles, il a vu comment cette croyance omniprésente se manifeste au-delà de la cuisine.

« Nous nous sommes rendu compte qu’une mauvaise répartition du pouvoir entre les sexes était au cœur de l’insécurité alimentaire au sein de nos communautés, » explique Caroline Pugeni, coordinatrice du programme SCORE.

Comment les inégalités de genre affectent-elles la sécurité alimentaire ? Depuis 2016, l’activité de SCORE consiste à sécuriser des parcelles de terre cultivable et à enseigner des techniques d’agriculture durable pour permettre aux familles d’avoir un meilleur accès à la nourriture. Toutefois, une hiérarchie rigide entre les sexes a fait ressurgir les inégalités.

A woman stands next to a large plant showing off its impressive growth Kudzai Manavele montre la plante de pois d’Anjou qu’elle a réussi à transplanter à partir d’une autre plante provenant du village de Chirimigwa, au Zimbabwe. Elle a appris cette technique, appelée « ratooning », grâce au partenaire du MCC, Lutte contre la pauvreté (SCORE).Photo SCORE/Obert Payenda

« Au plan culturel, les cultures étaient définies comme étant féminines ou masculines, » explique Pugeni. “Les hommes cultivaient les cultures plus importantes de céréales et de grains, tandis que les femmes géraient les plus petites, notamment les légumineuses, les légumes de jardin ou le niébé. De ce fait, les cultures « masculines » prenaient beaucoup plus de place que les autres.”

 « Cependant, lorsqu’il s’agissait de gérer ces parcelles, les femmes participaient au processus de désherbage, à la récolte et à toute activité liée aux cultures des hommes », explique Pugeni. « Mais lorsqu’il s’agissait de la parcelle de légumineuses, c’était uniquement les femmes qui devaient tout gérer. »

Pugeni et les autres membres du personnel de SCORE percevaient clairement ces déséquilibres, mais ils étaient conscients que les changer ou même tenter de les adresser serait un défi pour cette culture dominée par les hommes.

Grâce au soutien financier des donateurs du MCC, SCORE a organisé des réunions communautaires sur le thème de l’égalité des sexes, des discussions ouvertes pour que les voisins puissent discuter ensemble de ces questions. Ils ont constaté quelques progrès, mais ceux-ci étaient de portée limitée. La plupart des hommes qui ont participé et qui étaient habitués à avoir une autorité absolue sur leurs femmes ont eu du mal à identifier un quelconque problème. Selon eux, c’était ainsi que les choses se faisaient, tout simplement.

« Selon notre culture, les rôles sont très définis », explique Gudo. « La femme fait les tâches ménagères et s’occupe des enfants. Et le mari fait les travaux dits masculins comme l’agriculture, la construction et le jardinage. »

Cependant, après quelques séances, SCORE a aperçu des lueurs de réussite.

Cela a commencé par des réflexions du type : « Peut-être que je dois aider ma femme quand elle ne se sent pas bien. Ce n’est pas normal que je t’oblige à cuisiner si tu es malade », explique Pugeni.

Voyant que ces idées faisaient du chemin, Pugeni crut réussir en formulant l’idée d’une manière positive. Au lieu de corriger un comportement problématique, pourquoi ne pas soutenir tout changement positif ? Au lieu d’insister sur le fait qu’il était répréhensible de ne pas aider leurs femmes, il s’est concentré sur l’idée que, même si traditionnellement les femmes sont les cuisinières de la famille, les hommes peuvent aussi cuisiner.

Four men in aprons standing as a group, each holding a sauté pan Les membres de l’équipe qui est arrivée en deuxième position lors du concours 2019 Les hommes peuvent cuisiner posent avec leurs prix, de nouvelles sauteuses. (De gauche à droite) Agripa Shumba, Magwanda Tinago, Albert Chigaridzano et Matutu Charlse.Photo Lutte contre la pauvreté (SCORE)/Caroline Pugeni

Les hommes aussi peuvent cuisiner

Les règles du concours sont simples. Les participants sont regroupés en équipes de cinq et doivent cultiver, préparer et cuisiner chaque élément du repas qu’ils présentent. Les équipes sont jugées en fonction du goût et de la présentation et les gagnants reçoivent des prix. Tout à coup, on a constaté que certains hommes manifestaient de l’intérêt pour la culture des tomates et des légumineuses, bien que ce soit des cultures « féminines ». Toutefois, pour certains, même cet empressement a été rapidement atténué par la fierté.

« Il était facile pour moi de demander à ma femme de m’aider à cuisiner, mais ce qui était difficile, c’était que ma femme m’apprenne pendant la journée, à la vue de tout le monde », explique Jawanda Clemence, un participant au premier concours. « J’ai donc choisi d’apprendre la nuit. Ma femme m’enseignait lorsque les enfants étaient couchés. J’avais peur d’être montré du doigt par les autres hommes du village. »

Selon lui, la plupart des personnes rassemblées pour observer l’événement la première année étaient là uniquement parce que l’idée que les hommes s’affrontent pour cuisiner était si inédite qu’ils ne voulaient pas manquer d’y assister. Il avait accordé peu d’attention à cet aspect des choses lorsqu’il a accepté le défi.

« Je voulais me moquer de mes amis qui s’enthousiasmaient pour participer », explique Clemence. « Dans ma famille, aucun homme ne fait la cuisine. Tu te maries pour que ta femme cuisine pour toi. Les propos de SCORE dépassaient tout simplement mon imagination. »

Et Clémence n’était pas le seul à se méfier. Encourager les hommes à s’impliquer davantage au foyer semblait être une bonne idée, mais de nombreuses femmes redoutaient que la cuisine devienne encore un lieu où les hommes exercent une autorité absolue.

Au lieu d’une nouvelle arène d’oppression, les femmes de Mwenezi ont commencé à voir des changements qu’elles n’auraient jamais cru possibles, constata Gaudencia Pugeni, une participante au programme agricole de SCORE (aucun lien avec Caroline Pugeni).

« Les hommes ont commencé à partager avec leurs épouses des questions financières et de nombreux maris ne battent plus leurs femmes », dit-elle. « Il y a maintenant un amour qui n’existait pas auparavant ».

Et ces changements ne se manifestent pas uniquement à la maison.  

« Cela a donné aux agriculteurs l’occasion de connaître et d’aborder les problèmes sous-jacents affectant la sécurité alimentaire ici », déclare Caroline Pugeni. « Cela a amélioré la sécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau des ménages ».

Gagnant, le dîner de niébé gagnant.

La première compétition a eu lieu en 2018 avec huit équipes d’hommes et six équipes de femmes composées principalement des épouses des concurrents. Les équipes d’hommes ont occupé les trois premières places cette année-là. L’équipe de Gudo est vainqueur, sa purée de niébé a été désignée le plat suprême. Et la récompense ? Des tabliers et une variété de casseroles, de poêles et d’ustensiles de cuisine qui leur appartiennent. En tant que gagnant de la troisième place, Clémence a reçu une théière qu’il expose désormais fièrement chez lui.

Gudo et Clémence affirment que le fait d’être en contact avec leurs épouses tout au long du processus a radicalement transformé leurs perspectives. Ils se voient davantage comme des partenaires égaux et plus comme des maîtres sur leurs épouses.

A man crouches in front of a pot of food over a low fire as a crowd watches him Après avoir participé au concours Les hommes peuvent cuisiner, Jawanda Clemence a découvert une passion pour la cuisine. Aujourd’hui, il aide à former de nouveaux concurrents et a élaboré un certain nombre de ses propres recettes. Ici, il enseigne une recette de purée de lablab à un groupe de femmes. Au moment où cette photo a été prise, les mesures du COVID-19 au Zimbabwe ne recommandaient que le port du masque.Photo de SCORE/Obert Payenda

Quant à a cuisine, Clémence s’est complètement ravisé. Désormais, il enseigne les hommes qui s’entraînent pour le concours et a élaboré sa propre recette de porridge nutritif qu’il partage avec quiconque s’y intéresse.

Et maintenant, Gudo propose de cuisiner, d’aider au jardin et d’accompagner sa fille à l’école, tout en insistant pour que sa femme prenne du temps pour se reposer. Il déclare vouloir montrer à ses enfants ce qu’il n’a appris qu’à l’âge adulte.

« Cela montre à nos enfants comment s’aimer l’un l’autre. Un énorme gouffre séparait les garçons des filles lorsque les garçons se considéraient comme supérieurs, comme la culture les enseigne. Mais maintenant, cela permet à tous, garçons et filles, de savoir que nous sommes tous des êtres humains. Nous sommes tous semblables. »

Lutte contre la pauvreté (SCORE) vient de publier un recueil de recettes présentées dans le cadre du concours Men Can Cook.

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